Louis XVIII et George IV, pères de l'Entente cordiale
Rencontre (conférence, lecture, dédicace)
Histoires et mémoires de la Révolution et de la Restauration
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Jeudi 12 juin à 18h30
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Tarifs
Plein tarif : 7 euros
Gratuit : moins de 26 ans et bénéficiaires de minimas sociaux
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A noter
Séance de dédicaces
Verre de l'amitié
Conférence
Anglophile convaincu, Louis XVIII est un fin connaisseur de l’histoire, de la littérature et de la culture anglaise. Pour Philip Mansel, son biographe, l’anglophilie du roi n’a d’égale que la francophilie de son ami, le prince régent d’Angleterre et futur George IV. Dès 1808, le prince lui promet de le restaurer sur le trône de ses ancêtres. Toute paix avec la France napoléonienne est donc exclue. Lors de son exil, le roi de France reçoit une confortable pension anglaise. Il est souvent reçu à Carlton House. Louis XVIII considère les intérêts des deux pays comme « inséparables ». En 1815, il n’hésite pas à suivre les conseils avisés de Wellington, afin de conserver l’Alsace. À Paris, à Naples, aux congrès diplomatiques, les deux royaumes se traitent en alliés, bien avant l’invention de l’Entente cordiale sous la monarchie de Juillet.
Conférence par Philip Mansel, historien Britannique spécialiste de la France de la Restauration. Il a publié de nombreux ouvrages en langue anglaises traduits en français. Sa biographie de Louis XVIII est en vente à la librairie de la Chapelle expiatoire.